Observations sur les vents tempêtueux
doit s'attendre qu'il lui succédera un vent de retour, soit direct, soit
indirect.
L'atmosphère des grandes latitudes étant très-sujet à offrir de pareils
phénomènes, y doit donc alors présenter des oscillations irrégulières qui
tiennent à la compressibilité des fluides qui composent sa masse, et qui ne
permettent pas qu'on puisse y comparer ses mouvemens à ceux très-réguliers
qu'éprouvent les eaux des mers dans le flux et le reflux.
Les courans circulans, présumés seulement par la possibilité de leur formation,
sont peut-être souvent la cause des deux courans d'air différens qu'on voit
régner en même temps dans certaines circonstances.
Observations sur les vents tempêtueux.
La violence des vents (non orageux) est moins relative aux plus grandes
influences de la lune et du soleil, qu'à un rétrécissement de l'espace dans
lequel le courant d'air inférieur produit, est forcé de s'effectuer.
Aussi les vents tempétueux, qui sont toujours très-bas, c'est-à-dire, qui
s'exécutent dans la couche la plus basse de l'atmosphère, ont-ils d'autant plus
de violence, que la couche d'air qui les domine résiste plus à leur mouvement,
et rétrécit plus l'espace dans lequel ils se développent.
Lorsque cette couche immédiatement dominante commence à céder au mouvement de
l'inférieure, alors la tempête s'affoiblit. Elle
|
|